C'est un comble!
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Jean-Claude CRITON
Domicile
: 5, Allée de la Pierre Levée - Le Château d'Olonne - 85180 - France
e-mail: jc@presscom.com
Bureau: 27 w. Anapamu #278 - Santa Barbara, CA 93101 - USA - Cell 1 (805) 895 8185
Carte de journaliste professionnel: 37.284
Nom d'usage: la Roche-Rigault
(depuis 1974)
Membre de National Press Photographers Association (Photojournaliste NPPA) USA
Membre de l'American Society of Journalists and Authors

C’est un comble!.... Et ça suffit!
(note sur des articles diffamatoires publiés dans le Journal ABC Color, au Paraguay)

par Jean-Claude CRITON - jc@presscom.com

Je veux rappeller ici, notamment à mes consoeurs et confrères journalistes paraguayens (que je connais et apprécie pour la plupart), que je suis un journaliste professionnel, détenteur depuis 1974 de la Carte professionnelle numéro 37284.

Je peux donc me considérer comme un journaliste international d’expérience, ayant exercé des spécialités comme photo-journaliste, caméraman, et ceci dans beaucoup de domaines, notamment comme correspondant de guerre.
De plus, j’ai été, pendant sept années rédacteur en Chef à SYGMA, la plus grande agence de Presse Internationale de photo et télévision, comptant, à l’époque, plus de cent journalistes et correspondants dans le monde.

La Charte des Journalistes est ma référence concernant la déontologie professionnelle.

J'ai couvert, au cours de ces années beaucoup de conflits, et ai réalisé de nombreux reportages pour la presse écrite et la télévision. J'ai eu le grand plaisir de travailler pour des grands patrons de presse comme Maurice Siégel (VSD) et Jean-Marie Cavada (télévision française) qui m'ont toujours accordé leur confiance.

Mes reportages m'ont amené à faire mon métier dans des pays aux différentes colorations politiques: Guinée (République Populaire), Mozambique (République Populaire), Tchad, Cameroun, Zaïre, Argentine, Paraguay, Brésil, Pérou, Bolivie, Surinam, Israël, Liban, Union Soviétique, Chine (République Populaire), Viet-Nam (République Populaire), etc.
À aucun moment, je n'ai fait autre chose que de couvrir les évènements.

Mes reportages n'ont jamais fait que de RAPPORTER ( je suis un REPORTER) des évènements, des images, des témoignages, des films, sans aucun commentaire politique ou engagement de ma part. Contrairement aux journalistes "engagés" (Oui! il y en a de plus en plus, notamment au Paraguay, sans qu'ils veuillent reconnaître leur engagement politique), je respecte l'actualité et la réalité des évènements, notamment lors des préparations des sujets qui doivent être diffusés (montage, son, écrits, etc.).

Parmi les reportages les plus significatifs de ma carrière je n'en mentionnerai que deux, qui me situent à l'opposé de l’image que veulent donner de moi les informations publiées par les journalistes (courageusement anonymes et pour certains "engagés") de ABC au cours de ces dernières semaines:

- en janvier 1983, alors que j'étais correspondant de l'Agence de presse Sygma à Buenos Aires, à la suite d’un appel provenant d'un informateur au sein du Gouvernement de Hernan Siles Suazo (gauche) en Bolivie, j'ai produit l'interview de Klaus Barbie, quelques heures avant son extradition pour la France. Cet interview a été diffusé par la télévision française le lendemain, le dimanche 30 janvier 1983, dans une émission de Jean-Marie Cavada, “Dimanche Magazine”.

- en mai 1985, j'ai organisé pour Beate Klarsfeld (la Chasseresse de Nazi), comme journaliste de l'Agence de Presse SYGMA, en compagnie d'un de mes confrères photo-journaliste Alain Keler, un reportage au Paraguay dans le cadre de recherches sur Joseph Mengele, médecin/tortionnaire dans les camps nazis en Allemagne et réfugié au Paraguay depuis 1962.
En Asunción, nous avons été très mal accueillis par le gouvernement Stroessner, sa police et par les journalistes des chaines de télévision paraguayenne. Seuls, deux journalistes nous ont reçu, et ont publié les informations données dans le cadre de cette recherche du nazi Mengele: Humberto Rubin, qui a diffusé à la radio une interview de Beate Klarsfeld et Hugo Ruiz Olazar, correspondant de l'A.F.P. au Paraguay, et journaliste du journal d’Asunción, ABC.

Grâce à mes parents, j'ai reçu une culture de tolérance et d'ouverture d'esprit. Ma proche famille compte une grande variété ethnique, linguistique et religieuse: nous sommes guaranis, viet-namiens, arabes, sénégalais, paraguayens, français, britanniques, catholiques, orthodoxes, juifs, musulmans, etc.
Donc recevoir aujourd'hui des leçons de comportement et surtout des accusations et des jugements sans preuves, de la part d'une minorité de journalistes quelquefois inexpérimentés, et souvent "engagés", me fait dire que:

…c'est un comble! et cela suffit!...

Et, s’il vous plait chers consoeurs et confrères, prenez quelques minutes pour lire
la Charte des  Devoirs des Journalistes.

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Afin de mieux comprendre la suite de cette persécution politique, et de cette délirante campagne médiatique,
voici la chronologie des évènements, qui, en Argentine, sont à la base de cette campagne indigne
d’être dirigée par une minorité de journalistes contre un de leurs confrères!

Argentine – Chronologie

Voici la liste de mes activités professionnelles en Argentine (1976 – 1982):
- 1976: Reportage TV avec Isabel Perón, Présidente de l’Argentine ( J.T. TF1)
- 1976: Reportage avec Carlos Monzón à Escobar, Film “Soñar” (3’ Antenne2 Sports)
- 1981: L'Argentine de Viola, pour FR3 – Télévision 52' Le Nouveau Vendredi,
- 1982: La Guerre des Malouines, Télévision 12’ TF1 (Francia), et CBS News (USA),

*  *  *  *  *

En 1984, nommé correspondant de SYGMA en Amérique du Sud, j’organise pour le “musher” François Varigas (auteur de “Dix chiens pour un rêve”) la couverture filmée et photographiée de son expédition en Antarctique. Varigas se propose de faire la traversée de l’Antarctique en traineau, en solitaire et sans ravitaillement, avec ses 16 chiens Huskies. Grâce à des contacts français, je peux assurer la sécurité de Varigas avec une balise de secours et de localisation satellite ARGOS-SARSAT (en 1985!). L’armée de l‘Air Argentine étant très intéressée par cette technologie, elle me donne son accord pour s’associer à l’expédition. Le Directeur de l’Antarctique (Ministère des Armées à Buenos Aires car le secteur Antarctique argentin est une zone stratégique) Juan Vicente SOLA donne son accord et vient à Paris pour signer un contrat avec l’agence SYGMA. Tout est prêt pour l’expédition qui doit partir de Buenos Aires vers l’Antarctique en janvier 1986.

François Varigas, ses chiens, et les trois tonnes de matériel arrivent à Buenos-Aires en plein été (alors qu’ils étaient partis du nord canadien en plein hiver 24 heures plus tôt!). Nous devons faire rapidement un transbordage du 747 d’AIR FRANCE vers le Hercules C-130 de l’Armée de l’Air argentine qui doit nous emmener vers l’Antarctique. Sur le tarmac, je reçois une convocation pour la Direction de l’Antarctique. Je m’y rends, en compagnie d’un confrère de la télévision argentine, Luis Zanazzi: Juan Vicente Sóla me demande de payer 50.000 dollars en cash, sans reçu, pour que l’expédition puisse continuer. Des raisons de sécurité et assurances sont avancées, ce que je réfute car nous sommes totalement assurés contre tous les risques de cette expédition. En fait, me dit Sola, c’est pour le Parti Radical (parti au pouvoir en Argentine depuis l’élection de Raúl ALFONSIN, un homme que je connaissais personnellement et que je savais INCAPABLE d’être complice de cette combine!.) Je vois rouge, refuse la transaction, et je bouscule Sola.

Je donne l’ordre de “plier” l’expédition et le lendemain matin, au cours d’une conférence de presse à l’Hôtel Crillon de Buenos Aires, où je réside, je dénonce la demande d'une “coima”, un pot-de-vin de 50.000 dollars de la part du haut fonctionnaire du Ministère de la Défense, Sola. Toute la presse argentine est présente. Le lendemain soir, le vendredi 10 janvier, sous les yeux de journalistes de la télévision française présents à Buenos Aires, Michel Anfrol et Philippe Vieillescazes, qui filment l’évènement, je suis embarqué par des policiers, de l’Hôtel Crillon vers le siège de la Police Fédérale.
Un week-end en cellule et le lundi matin l’avocat de l’Ambassade de France vient me chercher pour que je sois présenté au Juge Fédéral Fegoli qui me demande de confirmer mes accusations, ce que je fais: “…Monsieur Juan Vicente Sola m’a demandé 50.000 dollars en cash et sans reçu!, pour que l’expédition de François Varigas vers l’Antarctique puisse continuer…”.
Grand embarras officiel!! Sola est entendu par le juge Fegoli qui le met en accusation car j’ai un témoin de poids: le journaliste connu, Luis Zanazzi, qui était présent lors de la demande!
Bien entendu, j'ai été aussitôt remis en liberté.
Une plainte avait été déposée contre moi par Sola, mais le Juge Fegoli n'a pas accepté cette plainte et j'ai reçu l'autorisation de quitter le pays, sans être inquiété par des poursuites. ( lettre d'actualisation du Pouvoir Judiciaire argentin - décembre 2011)

Et voici l’origine d’une campagne de désinformation, d’accusations et de manipulations de documents de la part de certains éléments de la gauche argentine qui pilotent les actions de Victor Basterra et du C.E.L.S. (Centre d’Etudes Légales et Sociales). Car Sola était un membre influent de la gauche du Parti Radical.

- en 1985, Basterra a inclu dans un article publié par un éphémère quotidien de Buenos Aires, “La Voz”, la copie d'une photo d’identité me représentant, disant que j’étais un proche de certains officiers de l’ESMA (marine argentine). En fait, cette photo provenait de la photocopie d’une carte d’identité, datant de 1972, que j’avais donnée pour ma demande d’accréditation comme journaliste professionnel, correspondant de SYGMA et envoyé spécial de TIME Magazine (USA) au début de la Guerre des Malouines (avril 1982).
J’avais alors envoyé un démenti à ce journal, après avoir rencontré le Directeur Vicente SAADI, “La Voz” avait publié le démenti le 12 septembre 1985.
Je considérais donc l’affaire comme close.
Le quotidien de Buenos Aires, Clarin” avait aussi publié ce démenti, également en septembre 1985.

- en 1988, les mêmes informations ont été publiées en France dans "Libération" et "l’Humanité" (organe du Parti Communiste). J’ai attaqué ces deux journaux en Justice pour diffamation et j’ai fait condamer les directeurs des publications et les journalistes responsables de ces publications, à des amendes pour diffamation (jugements du 23 septembre 1992 – Cour d’Appel de Paris). Dans les témoignages recueillis à l’époque à Buenos-Aires et produits devant la XVII ème Chambre Correctionnelle de Paris, Basterra avait précisé qu’il ne m’avait jamais vu, et qu’il avait seulement reproduit, dans un montage photographique, une photo me représentant.

- en 2007, alors que j’étais au Paraguay pour aider un de mes amis, Jean-Claude Brouillet à récupérer ses estancias supposées “confisquées” par son ancien administrateur et sa femme, Patrick Humbert et Maria Teresa Aguero de Humbert, une nouvelle campagne est déclenchée contre moi, cette fois-ci par l’intemédiaire d’un programme de télévision sur une chaîne d’Asunción. Basterra est présent sur le plateau et m’accuse, cette fois-ci, d’appartenir à l’équipe de répression de l’ESMA. (Entretien avec Jean-Claude Brouillet publié sur YouTube)
Confronté à ce personnage, dans les locaux de la chaîne de Télévision Cerro Corrà, à ma demande, celui-ci reconnaît ne m’avoir jamais vu à l’ESMA et déclare que la photo qu’il a fait publier n’avait pas été prise par lui, mais était le résultat d’un montage.
Basterra a dit d'ailleurs, à plusieurs reprises, qu'il était un FAUSSAIRE! Les producteurs de l’émisssion m’ont donc adressé des excuses pour m’avoir mis en cause. (émission de “Cuentas Claras”, Canal 9 du 5 mars 2008)

- en décembre 2010, le journal ABC publie un article non signé, annonçant ma détention à la demande d’un Juge pour ne pas m’être présenté devant lui (je venais d’arriver des USA où je réside et où je travaille, pour répondre à sa convocation). De plus l’article indique qu’un commissaire de Police assure que je suis recherché par Interpol pour des crimes commis en Argentine dans les années de la Dictature Militaire. Ce qui est totalement faux et deux documents d’Interpol (doc.1) (doc.2) prouvent qu'aucune accusation, condamnation ou recherche n'a été faite à mon encontre (oct 2011)! Je demande au journal ABC Color de publier un démenti, ce qui est fait, mais les diffamations sont répétées dans ce même article, après mon démenti. Un autre journal de Asunción, Ultima Hora, publie, lui, un vrai démenti et me donne acte de ma déclaration.
- à la suite de ces publications diffamatoires (non rétractées par ABC) je donne à la rédaction de ABC, un dossier complet sur les fausses accusations de Basterra, accompagné d'une lettre fort civile, adressée à Aldo Zucolillo, Directeur du Journal ABC, qui contient notamment la traduction de la condamnation par le Tribunal de Paris des deux journaux qui avaient publié les attaques contre moi en 1988. Ce dossier a été remis le 21 décembre 2010, dans les locaux du journal ABC Color, en mains propres, à Ruben Céspedes, assistant de la rédaction du journal ABC Color. Ruben Céspedes m‘avait assuré qu’il allait faire en sorte que ce dossier soit lu et que mon Droit de Réponse soit publié.
Je n'ai jamais reçu de réponse de Aldo Zucolillo. Si ce n'est qu'un article paru par la suite, toujours anonyme, a été encore plus diffamatoire que les deux précédents, reprenant, en les amplifiant les accusations écrites dans le premier article.
Ce qui ne m’a pas donné d’autre choix, après avis de mon conseil, que de porter plainte pour diffamation contre le Directeur de ABC Color et contre le commissaire de police (dont les propos étaient à l’origine de la publication de ces fausses informations).

A la suite d’informations provenant de collègues journalistes, d’avocats, d'un juge, d’hommes et de femmes d’affaires paraguayens, j’ai acquis la certitude qu’un procès contre ABC Color était INUTILE, même en ayant des preuves irréfutables.

J’ai donc décidé de retirer ma plainte, le mercredi 19 mai 2012, m'attirant par là de nouvelles attaques mensongères et diffamatoires dans le journal ABC Color.

Le Juge, qui a accepté le retrait de la plainte, mais qui a des commentaires à faire, doit publier sa sentence le mardi 26 juin 2012.

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